Gabon: Ogandaga et l’encadrement des loyers
Le 24 janvier 2023, Alain Claude Bilie-By-Nze, premier ministre gabonais, a promis de donner satisfactions au peuple qui réclame de bons loyers abordables. Il a ainsi fait savoir au parlement les axes importants de sa politique pendant son règne cette année.
Des instructions claires
Le premier ministre a enjoint officiellement le chef du ministre de l’habitat à procéder à la surveillance de très près de l’affaire des loyers incontrôlés, laissés jusque-là aux bons vouloirs des propriétaires et des agents immobiliers véreux et dangereux parfois pour le citoyen gabonais.
L’application de la loi N°1/ du 26 février 1987 encadre le commerce locatif foncier gabonais. Dans son article 8, il est clairement dit que:
- celui qui loue à 200 000 FCFA un local ou plus que ça, doit absolument rédiger un contrat de location/contrat de bail par écrit,
- le locataire doit signer ce document qui sera aussi transmis au directeur responsable des prix et enquêtes économiques du ministère de l’economie du Gabon
- Si un locataire ou un bailleur d’un tel loyer omet d’obéir à cette ordonnance locative, il sera enjoint à payer forcément le triple de ce loyer en guise d’amende publique.
Entre la théorie et la réalité, tous les Gabonais espèrent ne plus vivre des abus de loyer au Gabon.
Agressivités des coûts de loyers
C’est un encadrement du prix foncier qui arrive au moment où les locataires se sentent de plus en plus asphyxiés par l’étroitesse des maisons couplées à des prix exorbitants surtout dans des zones urbaines. En effet, ce problème de laisser aller des activités des propriétaires a été mis sur la table du gouvernement plusieurs fois déjà.
A titre de rappel, une communication avait déjà été faite. On faisait clairement savoir aux bailleurs qu’on ne donne pas le prix de loyer aux locataires gabonais par hasard. Qu’il y a des lois en vigueur, et qu’elles doivent être respectées que ce soit pour les maisons de commerce, les maisons d’habitation ou le loyer des immeubles non bâtis.